TOIT DE LA PHILHARMONIE DE PARIS
221 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris
Métro Ligne 5 - Porte de Pantin
Dzudza
Chorégraphe : Idio Chichava
Musique : Chant utilisé dans des églises apostoliques, chanté surtout par les jeunes et plus tard dans des occasions festives en différentes situations sociales, « Xitimela ».
Distribution : Açucena Chemane, Arminda Teimizira, Calton Muholove, Cristina Mutola, Fernando Machaieie , Judite Novela, Martins Tuvanji, Mauro Sigauque, Nilégio Cossa, Patrick Sitoe, Stela Matsombe
L’harmonie est un état de félicité qu’inspirent la musique instrumentale comme le chant.
Partout dans le monde, le chant accompagne naissances, mariages, deuils, rituels, célébrations, récoltes, saisons et soulèvements. Berceuse, chant sacré, chant révolutionnaire, chant accompagnant la mort, chant qui rompt le silence de la dictature ou qui essaie de couvrir le bruit des bombes, chant qui alerte du danger, il exprime la joie, le chagrin, l’espoir. Le chant est remémoration et transmission : les cordes de la voix humaine, aussi fragiles qu’elles sont puissantes, font vibrer les corps. La poitrine s’ouvre, le souffle court sur les sons, porte un message courant de maison en maison, de rue en rue, de pays en pays.
Le chant circule, bien au-delà des murs et des frontières.
Sur le toit de la Philharmonie de Paris conçue par Jean Nouvel, au-dessus du vrombissement des moteurs des véhicules engagés sur le boulevard périphérique, le chorégraphe mozambicain Idio Chichava, un artiste passionné par la puissance du chant dans la danse, fait en sorte que des voix prennent ensemble le vent, s’élèvent de corps allongés face au ciel du Grand Paris.
Idio Chichava
Chorégraphe
Idio Chichava, danseur, chorégraphe et directeur artistique mozambicain. Après une carrière en France, il est retourné dans son pays d’origine où il a fondé la compagnie Converge +. Il œuvre activement pour la promotion des échanges créatifs et l’éducation à la danse gratuite pour les communautés, ainsi que la présentation de spectacles dans les espaces publics. Chichava vit entre le Mozambique et la France, où il collabore à la chorégraphie de la compagnie française Kubilai Khan Investigations depuis 2005.
8 Juin - 11h00
PARKING RER - GRIGNY
En prologue de notre journée, le chorégraphe Rabah Mahfoufi déstructure le célèbre titre “Summer Time” du jazzman. Il devient “Seum hors time” : “seum”, le venin en arabe et la rage, cette sensation d’en vouloir à tout le monde, une colère “hors du temps” qui empêche de saisir ce que pourrait offrir le présent. Elle mènera aux “Murs en mouvement” du chorégraphe marocain Mohamed Lamqayssi qui explorera « les frontières invisibles qui séparent et unissent nos cœurs, tisser un récit vibrant de la vie qui palpite audelà des murs de pierre et dévoiler les émotions cachées, les rêves étouffés et les espoirs éternels des habitants qui peuplent les ruelles ombragées et les places animées ».
8 Juin - 12h00
Hangar Y - Meudon
Le chorégraphe burkinabé Fasso Salia Sanou a fait de la réflexion sur le détournement des vêtements de l’expression du pouvoir le cœur de sa création Garden Party. Avec pour inspiration la « Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes » (SAPE), mouvement culturel popularisé dans les années 1960, notamment à Brazzaville et Kinshasa, le chorégraphe propose une réflexion autour de la question du corps, du style et du détournement. Car en imitant le colonisateur, le sapeur crée une véritable parodie de l’homme blanc et le vêtement devient ainsi le médium d’une esthétique corporelle et d’une revendication sociétale et sociale.
8 Juin - 13h00
FONTAINE DU PALAIS DE TOKYO - MUSÉE D’ART MODERNE DE PARIS
Icône et symbole de Paris à travers le monde, la Tour Eiffel, conçue pour l’Exposition universelle de 1889, demeure aujourd’hui encore un objet architectural fascinant, un phare au sein de la capitale, une silhouette unique qui s’offre aux regards sous de multiples perspectives comme celle que nous découvrons depuis la fontaine du Palais de Tokyo.
8 Juin - 14h00
JARDIN DES GRANDS EXPLORATEURS
Deux récits seront ainsi mis en miroir, l’un par le chorégraphe américain Kyle Abraham qui revisite le langage et les codes du classicisme, l’autre par l’artiste camerounais Zora Snake, qui, dans un geste éminemment politique, met en mouvement les séquelles du rapt de la colonisation.
8 Juin - 15h00
LIBRAIRIE PRÉSENCE AFRICAINE
Dans le Paris de l’après-guerre, dans une Europe qui se remet du Nazisme, l’érudit d’origine sénégalaise, Alioune Diop, crée en 1947 la revue Présence africaine, puis en 1949, la librairie et les éditions du même nom en 1949. Il fait du proverbe peul, Niam n’goura, Wona Niam Paya, (littéralement, « mange pour que tu vives, et non, mange pour que tu t’engraisses ») le symbole de son projet : importance de la connaissance et apport incommensurable du continent africain à la pensée et à la culture du monde.
8 Juin - 16h00
PLACE MAUBERT
Avec “Hô nhây mùa, une indépen-danse”, Emmanuelle Huyn met en scène «la force motrice d’un jeune exilé vietnamien arrivé en France dans les soutes de 3eme classe d’un paquebot assurant la liaison Saïgon – Marseille en 1911 pour exprimer sa puissance de déplacement, d’apprentissage, d’évitement – sa manière de contourner, de convaincre, de rassembler pour arriver à ses fins, une pratique de « la godille, du slalom, de l’évitement : une soif d’apprentissages multiples ».
8 Juin - 17h00
EGLISE SAINT-BERNARD DE LA CHAPELLE
Avec Le temps qui passe, la chorégraphe américaine Elsa Wolliaston et le chorégraphe Fabien de Chavanes donnent place aux liens de soutien et d’amitié qui se nouent entre ceux venus de loin, au risque de leur vie, ceux dont les histoires personnelles sont marquées par la douleur, la crainte, mais aussi l’espoir, afin de trouver une terre d’accueil dans la patrie des droits de l’homme.
8 Juin - 19h00
Théâtre de la Concorde - Temps de la rencontre
19h : Rencontre avec Benjamin Millepied, des chorégraphes de La Ville dansée et le collectif de création artistique.
20h15 : Diffusion de Manège, chorégraphie de Madeline Hollander réalisée au Stade de France.
8 Juin - 20h15
STADE DE FRANCE
Diffusion en ligne – Lieu non ouvert au public
La chorégraphe américaine Madeline Hollander qui aime s’inspirer pour ses créations de l’observation des comportements au quotidien trouve dans les multiples visages du Stade de France un écosystème fascinant où les petits gestes font les grands évènements.